Il y a quelques jours, Meta est parti à la chasse d’un vaste réseau de désinformation chinois, et la pêche a été bonne avec plus de 100 pages, profils et comptes Instagram supprimés.
Un réseau chinois qui diffusait de fausses informations sur la politique US et européenne démantelé
Il y a près d’une semaine Meta (qui travaille actuellement sur un système d’IA) a lancé une vaste campagne de suppression de pages, profils et comptes Instagram liés à un réseau de fakes news chinois. Ce réseau visait à désinformer la population pour la rendre hostile à la politique occidentale.
En plus de la purge sur ses propres réseaux, Meta a également oeuvré à endiguer ce conglomérat chez la concurrence. Ainsi, sur YouTube, Twitter et Télégram, ce sont pas moins de 50 autres comptes chinois qui se sont fait fermer.
Un réseau qui utilisait des tactiques jamais vues auparavant
D’après les derniers rapports trimestriels de Meta, ce réseau de désinformation utilisait des techniques encore jamais vues. Meta déclare par exemple que “Les derniers comportements en date comprennent la création d’une société médiatique de façade en Occident, l’embauche de rédacteurs indépendants dans le monde entier, la proposition de recruter des manifestants et la cooptation d’une ONG en Afrique“.
Une excellente tactique qui permet de célébrer la Chine tout en discréditant l’Occident par des occidentaux eux-mêmes sur le papier. Ensuite, le public qui n’a pas pour habitude de recouper ses sources ou de vérifier la fiabilité de certains sites et / ou rédacteurs aide à faire circuler ces “infos” comme une trainée de poudre.
Twitter va devoir approfondir les actions de Meta pour en finir avec le réseau
Malgré que Meta ait pu faire fermer des comptes Twitter, il reste un grand nombre de comptes lié à ce réseau de désinformation chinois à supprimer. Elon Musk et ses équipes vont donc devoir faire du ménage pour espérer définitivement éradiquer ce petit fléau.
C’est d’autant plus important que depuis peu le réseau ne s’occupe pas seulement de critiquer la politique occidentale. Les sujets évoqués sont plus vastes : les brutalités policières, la criminalité et les droits des LGBT+. Tout cela avec un seul but, provoquer la colère des lecteurs et créer un climat de tension mondial encore plus pesant que celui que nous vivons, si c’est possible.