L’Australie contrairement à l’Europe a décidé de prendre le taureau par les cornes en sanctionnant X (Twitter) pour son manque de modération des contenus souvent très problématique.

Face aux manques de modération de contenus chez X, l’Australie a décidé de sévir

Je ne vous apprends sans doute rien si je vous dis que les réseaux sociaux, et X encore plus que les autres, sont des repaires de gens malveillants. Parfois, la malveillance laisse même place à des débordements délictueux, ou même criminels.

L’un de ces comportements criminels est la pédophilie, une ignominie que X a souvent tendance à laisser passer en négligeant la modération des contenus. Afin de lutter contre les abus sexuels commis contre les enfants en ligne, l’Australie a décidé d’infliger une amende de 365 400 € au réseau social d’Elon Musk.

C’est à la suite d’une enquête de la Commission e-Safety d’Australie qui a interrogé 5 réseaux sociaux “X.com, TikTok, Google, Discord et Twitch” au sujet des mesures que ces sites prennent pour lutter contre la « prolifération » des crimes contre les enfants commis sur leurs services que cette amende à été infligée. En effet, les réponses que X a apportées à cette enquête n’ont pas convaincu la commission qui a conclu à un manque de rigueur du réseau face à ce fléau.

Selon l’e-Safety, l’amende est d’autant plus justifiée que d’après une déclaration de X/Twitter eux-mêmes la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants est la priorité numéro un de l’entreprise. La commission australienne veut donc que la plateforme joigne la parole aux actes et espère donc que cette amende enjoindra le site à passer à la vitesse supérieure.

X trop laxiste avec les contenus à caractères pornographiques et pédopornographiques

À l’heure actuelle, bien que tous les réseaux aient des choses à se reprocher, X est l’un des seuls à laisser passer des contenus à caractères pornographiques dont certains mettent parfois en scène des enfants. Si les contenus pornos sont déjà plus que limites pour une plateforme qui accepte des inscriptions à partir de l’âge de 13 ans, la seconde catégorie est elle totalement criminelle.

Il devient donc vraiment urgent que X accélère sur la modération de contenus. Il y a plusieurs raisons à cela dont certaines qui feraient du bien pour espérer une rentabilité pour X. En effet, en-dehors du fait de nous éviter de voir ces contenus abjects, une meilleure modération permettrait sans doute à X de récupérer quelques annonceurs. En effet, certains se sont désengagés du réseau social en raison de la présence de ces contenus.

Des images et vidéos qui ont d’ailleurs, plus que, fleuris au moment de l’arrivée d’Elon Musk à la tête de l’entreprise puisque le monsieur a eu la grande idée de se séparer d’un bon nombre de modérateurs.

X ne sont pas les seuls à être trop laxistes

Si X est la seule entreprise qui s’est vue infligée une telle amende, ce ne sont pourtant pas les seuls à avoir été pointé du doigt par la commission e-Safety australienne. Le géant Google est aussi dans le viseur même si pour le moment aucune sanction pécuniaire n’a été prononcé.

Pour le moment, le géant du web n’a écopé que d’un simple avertissement. Cependant, nul doute que la commission va continuer de scruter Google de près afin de sévir si la modération des contenus n’est pas effectuée en correspondance avec les standards souhaités par l’Australie.

Si vous voulez mon avis, c’est une bonne chose qu’un pays tape du poing sur la table. La modération des contenus sur les réseaux sociaux est un sujet de plus en plus crucial. Non seulement pour les abus sexuels, mais également pour lutter contre le harcèlement, il faudrait que l’Europe commence également à être un peu plus sévère à ce sujet.