ChatGPT envisage de quitter l'Europe

ChatGPT envisagerait de quitter l’Europe

Le PDG d’OpenAI créateur de l’IA ChatGPT a annoncé envisager de rendre le service indisponible en UE en cas d’impossibilité de se conformer aux futures normes sur les IA.

Vers des lois rendant l’existence de ChatGPT impossible ?

Est-ce que nous nous dirigeons vers un véritable coup de tonnerre dans le monde des IA ? C’est bien possible si on se réfère aux déclarations de Sam Altman PDG d’OpenAI, la société derrière la création de l’Intelligence Artificielle la plus connue du moment : ChatGPT (qui arrive sur mobile très bientôt).

En effet, le monsieur a déclaré : “OpenAI pourrait cesser d’opérer dans l’Union européenne si elle n’arrive pas à se conformer à la nouvelle législation en préparation sur l’intelligence artificielle“.

Une nouvelle qui fait un peu froid dans le dos tant ce domaine est en plein essor depuis maintenant quelques années. Si ChatGPT devait quitter l’Europe (ou plus précisément l’UE), alors nous serions en retard sur bien des choses, si vous voulez mon avis.

Bien que l’Intelligence Artificielle fasse peur à beaucoup de gens qui craignent (et cela se comprend très bien) de perdre leur travail au profit d’un robot, pour moi, il n’en est rien. Je pense, et c’est un rédacteur web qui parle donc l’un des premiers concernés par cette théorie, que l’IA est plus là pour accélérer mon travail que pour le remplacer totalement. Même un texte généré totalement nécessite une relecture attentive pour rectifier les erreurs dans les informations. De plus, jusqu’à maintenant, les IA ont un gros problème de rythme dans les textes, ils sont souvent bien trop redondant, il faut donc encore une fois le concours d’un rédacteur pour rectifier le tir.

Cependant, revenons-en à nos moutons, pourquoi OpenAI pourrait rendre ChatGPT indisponible en Union Européenne ? Tout simplement à cause de soucis avec les données personnelles, ainsi que cette défiance sur le grand remplacement. Et les futurs textes de lois pourraient rendre cette fuite totalement inéluctable.

OpenAI ChatGPT

Un outil à haut risque de sécurité ?

Bien qu’OpenAI travaille depuis quelques temps à rendre son Intelligence Artificielle moins dangereuse avec l’utilisation des données personnelles. Avec par exemple, la création de plusieurs modes de confidentialités qui vous permettent d’autoriser ou de refuser que vos recherches apparaissent dans l’historique d’OpenAI, ce n’est pour le moment pas assez pour les pays membres de l’UE. Ces derniers continuent de penser que ChatGPT et sa version GPT-4 représente un haut niveau de menace vis-à-vis de la sécurité.

La future loi pourrait même littéralement classifier l’outil comme à haut risque. Si tel devait être le cas, alors OpenAI ne pourrait pas faire grand-chose et devrait être contraint de “fermer” ChatGPT à l’Europe.

Comme je vous l’ai dit, je ne suis pas particulièrement pour. Je vais me répéter, mais l’outil est formidable, et si on travaille de concert avec plutôt qu’en concurrence, nous pourrons faire de belles choses.

Cependant, il y a un fait que je ne peux pas contrer, et qui fait partie intégrante de cette décision de classifier l’IA comme un outil à haut risque.

Au-delà de l’utilisation des données personnelles, une problématique sur laquelle OpenAI a déjà commencé à travailler et de cette théorie du grand remplacement, il y a une chose qu’il faut encore plus redouter.

ChatGPT, un merveilleux outil pour la désinformation …

Eh oui, malheureusement, des personnes malveillantes pourraient (et l’ont déjà fait à vrai dire) utiliser ChatGPT pour désinformer le public. C’est sans doute le plus gros souci selon moi, et puisque c’est une action humaine, il sera difficile d’y changer quoi que ce soit.

ChatGPT pourrait donc être utilisé pour alimenter les psychoses des adeptes des théories du complot ou bien encore l’IA pourrait servir à embrouiller les peuples lors des élections. Il sera facile de créer des centaines et des centaines d’articles qui jetteront l’opprobre sur un candidat au profit d’un autre.

En bref, ChatGPT peut être un frein dans la lutte contre la désinformation sur internet. Faut-il pour autant taxer l’outil de mauvais en le classifiant à haut risque pour la sécurité ? Je ne suis pas sûr, je suis même certain que si cela contraignait OpenAI à arrêter les frais en UE, ce ne serait pas une bonne nouvelle pour cette dernière si elle veut rester compétitive.

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